Le lundi 21 novembre 2022 à 13h, LABA asbl & La Maison des Femmes-MOVE asbl sont heureuses de vous présenter une rencontre littéraire “entre résilience et spiritualité” avec Khala Zighem.
Nous remercions Noura Amer de la Maison des Femmes-MOVE asbl pour cette belle collaboration.
Lorsque Ghezala Cherifi, notre Présidente a rencontré Kahla avec laquelle a elle trouvé quelques similitudes d’histoire et ensuite découvert son livre, elle s’est dit qu’il fallait la faire partager à d’autres.
Tout comme Khala qui dans sa pratique tisse du lien, heureuse d’aider les autres et de les voir s’épanouir, LABA asbl dans sa mission va dans ce sens, tisse également du lien, crée des ponts et met en lumière des pépites et des compétences qui font du bien à la relation d’être.
Khala Zighem, Thérapeute en Health Kinésiologie et en Gestalt-Thérapie, ne s’identifie pas comme coach en développement personnel mais comme Praticienne à la relation d’aide.
Franco-algérienne, née en Algérie à la maison, sur les terres de son grand-père, son premier amour, elle s’est vue arrachée en France où elle a grandi à Joué-Les-Tours jusqu’à sa renaissance en tant que femme et maman de deux enfants, Xander et Maya où par amour pour Gino, elle s’installe à Bruxelles.
Son histoire de vie l’invite à écrire un livre “Khala la noire” dont le titre est la traduction de son prénom. Son intuition la cheminera ensuite par le goût des senteurs, des odeurs et créera son propre parfum “Black Kahla” “pour soigner les âmes”.
Déroulement de la rencontre :
“Pendant longtemps les autres m’ont dit qui j’étais, aujourd’hui, je vous dit qui je suis”
Kahla Zighem se présente comme thérapeute et “praticienne à la relation d’aide, kinésiologue à l’écoute des discours de l’âme, de ceux qui vienne se confier à moi“, elle ne se considère pas comme auteure, comme écrivain. Elle a simplement fait un chemin à partir de son histoire, un témoignage, son parcours initiatique qu’elle a raconté à travers son livre, petit manuscrit qu’elle a publié en 2015, il lui a fallu 8 ans pour l’écrire.
Cette histoire qui va donner une teinte pour l’après que nous découvrirons tout au long de sa présentation. Son métier fait partie de son histoire. Et de son livre elle en a fait un outil pédagogique thérapeutique où elle développe neuf thématiques qui se travaillent durant une période de 9 mois, c’est le temps qu’il faut pour l’accouchement d’un résultat …
Kahla fait développer la réflexion, la prise de conscience. L’intention surtout “la nia”. Son témoignage permet aux gens de se poser des questions, est-ce que j’ai un projet qui donne du sens à mon quotidien, à ma vie ? Donner un sens à travers un projet, c’est quoi le projet ? Est-ce que je vis ma vie ou est-ce que je la subis ?
Au-delà d’un écrit, sa satisfaction est de savoir qu’est-ce qui se dégage qui pourrait toucher l’autre à reconsidérer certaines choses, à se poser ne fusse qu’une seule question.
Elle nous parle de ses souvenirs d’enfance en Algérie, de l’héritage et de la lignée ancestrale, de ses blessures transgénérationnelles et de l’amour, comme elle le souligne, son livre est après tout un message d’amour qu’elle dédie particulièrement à sa mère dont elle a chercher sans cesse l’affection et l’attention qui étaient donné à son grand frère mais dont elle a saisi l’origine et le pourquoi de cette distance qu’elle a appris a accepter avec bienveillance.
